Une sociologie spontanée de la connaissance historique

Référence

Gingras, Y. (1995). Une sociologie spontanée de la connaissance historiqueBulletin d’histoire politique, 4(2), 39-43.

Résumé

Dans son article «Revisionism and the Search for a Normal Society», Ronald Rudin propose une synthèse des travaux récents consacrés à l’histoire du Québec et suggère des raisons pouvant expliquer la montée de ce qu’il appelle «l’école révisionniste!». Mes collègues ayant largement discuté des questions touchant au contenu même de ces travaux, je soulèverai brièvement trois aspects du texte qui m’apparaissent problématiques: 1) le retour à une histoire des mentalités; 2) la sociologie spontanée de l’histoire qui y est mise en oeuvre; et 3) la question de la validité des connaissances produites par les historiens dits «révisionnistes».