Référence
Gingras, Y. et Roy, L. (dir.). (2006). Les transformations des universités du XIIIe au XXIe siècle. Québec : Presses de l’Université du Québec.
Résumé
Depuis une vingtaine d’années, le rôle de l’université constitue un enjeu important si l’on analyse les multiples tentatives pour redéfinir ses missions fondamentales. De nouvelles tensions entre la recherche, l’enseignement et le marché ont vu le jour. Le déclin des investissements gouvernementaux a forcé les universités à se tourner davantage vers le secteur privé pour financer tant la recherche que certains programmes de formation. Aussi, une population étudiante plus diversifiée et moins homogène dans ses parcours et ses expériences, l’émergence du chercheur-entrepreneur et la multiplication des centres de recherche en milieu universitaire sont autant de phénomènes qui modifient profondément la dynamique universitaire. Le modèle de l’université moderne, formulé par Humboldt au début du XIXe siècle, est ainsi remis en cause et d’aucuns veulent ajouter l’innovation et la valorisation économique aux missions d’enseignement, de recherche et de service à la collectivité qui définissent depuis longtemps les missions premières des universités.
Cet ouvrage, qui réunit les meilleurs spécialistes européens et nord-américains de l’histoire des universités, est le premier à couvrir les transformations des universités de ses débuts, au Moyen Âge, jusqu’à nos jours. Collectivement, ces contributions montrent que l’université a subi, tout au long de son histoire, de nombreuses mutations et transformations qui ont affecté plus ou moins profondément sa structure, ses agents, sa mission, ses systèmes de représentation, son interaction avec la société et ses rapports avec le pouvoir. En somme, loin d’avoir été une « tour d’ivoire » déconnectée de la vie sociale, les universités ont toujours été partie prenante du milieu dans lequel elles se sont implantées.
Ouvrage disponible sur le site de l’éditeur et en libre accès numérique.